La disparition de l’aventurier Philippe de Dieuleveult   

Le 6 août 1985, l’aventurier Philippe de Dieuleveult disparaît lors d’une expédition sur le fleuve Zaïre. Souvenez-vous, chaque dimanche il débarquait du ciel dans les écrans des téléspectateurs d’Antenne 2. Pendant quatre ans il était l’animateur vedette de la chasse aux trésors. Sa disparition reste une énigme jamais résolue. Son frère Jean a enquêté pendant 30 ans, il est mort en 2015. Depuis, c’est son fils Alexis qui a pris le relais. Dans un livre publié récemment, il affirme que son oncle n’est pas mort noyé comme le dit la thèse officielle.

Voici les dernières images de l’animateur prisent la veille de de sa disparition.

On le voit caméra sur l’épaule descendre avec difficulté ces rapides. Depuis plusieurs mois, il participe à l’expédition Africa Raft: 3000 kilomètres d’aventure sur le puissant fleuve Zaïre. Le matin du 6 août 1985, Philippe de Dieuleveult reprend la navigation avec ses six compagnons. Deux autres préfèrent rester à terre car la zone du barrage d’Inga est dangereuse avec des vagues de plusieurs mètres de haut. C’est la dernière fois que les aventuriers seront vus. François Laurenceau et Jean-Louis Amblard décide de ne pas continuer l’expédition lors de la dernière soirée avec les autres aventuriers sur l’île des hippopotames.

Les chutes d’Inga

Un mois plus tard, un corps est repêché. L’ambassade de France au Zaïre envoie un télex pour dire qu’il s’agit de la dépouille de Philippe de Dieuleveult, mais la famille n’y croit pas. Une contre expertise est alors réalisée avec des radios osseuses de l’aventurier faites quelques années auparavant, mais elles ne correspondent pas. Le doute s’installe dans la famille. Malgré ses éléments, l’affaire est classée au bout de quelques années et pourtant, le frère de l’animateur remarques d’autres indices troublants comme l’une des embarcations en très bon état malgré les rapides. Un ingénieur zaïrois munit de jumelles affirme avoir vu des hommes débarquer. Il dit avoir vu deux personnes debout qui ranger des sacs jaunes. D’autres témoins disent avoir vu des militaires zaïrois mettre en joue un raft. A l’époque, le barrage d’Inga fourni le pays en électricité est un site ultra sensible, proche de l’Angola qui était l’ennemi du Zaïre. Kinshasa craignait selon le témoignage d’anciens militaires un assaut. Pour l’auteur de « Noyade d’Etat », une méprise serait à l’origine d’une bavure. C’est aussi la thèse qu’à toujours défendu son père. Dans son livre, Alexis de Dieuleveult rappelle que son oncle était capitaine de réserve à la DGSE. Aujourd’hui Alexis de Dieuleveult souhaite que les archives « secret-défens » soient désormais déclassifiées.

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