A la pointe sud de l’île, la lumière du phare de Maspalomas éclaire la nuit canarienne depuis 1890. Il fallait élcairer la route des bateaux à vapeur qui arrivaient d’Angleterre chargés de charbon et repartaient gorgés de fruits et légumes du soleil. On a du mal à croire qu’il s’agissait alors de la seule construction à des kilomètres à la ronde. Aujourd’hui, le phare domine la plage et l’océan Atlantique
Le phare de Maspalomas
Au nord de Las Palmas, vous découvrirez un paysage intime et exubérant, où l’on peut visiter l’unique plantation de café d’Europe, ainsi quel’une des plus grandes et anciennes caves à rhum du continent. Pour les familles, le parc archéologique Cueva Pintada est l’endroit idéal pour découvrir l’histoire de l’île. On y trouve des habitations pré-hispaniques de la population aborigène. Récemment classé au Patrimoine mondial par l’Unesco, le Paysage culturel de Risco Caído et les Montagnes Sacrées abritent également quelques traces des premiers habitants des Canaries.
L’un des plus beaux villages de pêcheurs de la Grande Canarie
Si tant de touristes viennent ici, c’est qu’il y a des trésors qui échappent aux récits contemporains : les dunes de Maspalomas. On croiserait sans surprise Lawrence d’Arabie et ses dromadaires dans ce Sahara de cinéma. Un lieu magique pour admirer le coucher de soleil.
View of Playa del Ingles beach. Maspalomas. Gran Canaria
Où dormir ?
Au Seaside Palm Beach de Maspalomas. Crée par le célèbre architecte Alberto Pinto, le Seaside Hotel Palm Beach se situe dans une palmeraie âgée de 1000 ans, sur les rives de l’océan Atlantique. Pour un week-end romantique, un séjour revitalisant, des vacances au bord de l’eau, voici le cadre idéal pour vous ressourcer au calme et profiter de la beauté de la nature qui vous entoure. De plus, vous n’aurez que quelques mètres à parcourir si vous avez envie de vous rafraîchir dans l’océan et vous promener dans les dunes de la plage de Maspalomas.
La capitale du Liban renaît. L’antique cité méditerranéenne se reconstruit avec une énergie bouleversante. Allez-y vite, pour découvrir ses nouveaux quartiers créatifs, sa gastronomie, et son incroyable hospitalité.
Entre mer et montage, cépages et cèdres, le Liban est une destination chaleureuse qui se visite de jour comme de nuit. Entre les belles façades d’hier, lézardées par le temps et les cicatrices de guerre, Beyrouth est en pleine mutation. Dans le quartier vibrant de Verdun, le groupe franco-libanais ABC, en partenariat avec Baha’ Rafic Hariri a conçu un centre commercial ultra-moderne qui s’étend sur 50 000 mètres carrés. On y retrouve les jeunes créateurs libanais comme « Sarah’s Bag » dont les sacs sont fait pour les plus pointues des fashionistas. Et, pour compléter le tableau, on trouve une trentaine de restaurants dont « Leila Café » ou « Zaatar W Weith » qui proposent une cuisine traditionnelle aux saveurs orientales. Bien évidemment, cette virée shopping n’exclue pas un tour sur la Corniche, le coeur battant de la ville, une visite au Musée Sursock ou encore au centre d’art de Beyrouth.
« Chez Lisa »
Lieu phare de Beyrouth où se retrouvent voyageurs et célébrités autour d’un bon Mezzé. Sarah’s Bag, 100, rue du Liban, 961 (1) 57-55-85.
Dans la jolie bousculade que connaît le monde gastronomique, la capitale réserve de belles surprises avec la création d’un restaurant traditionnel qui invite chaque semaine des femmes de différentes régions à cuisiner leurs recettes traditionnelles. Taboulé ultra-vert, blettes au tahiné, ragoût parfumé… Vegan et carnivores s’y retrouvent.
Plaisirs épicuriens chez Tawlet, 12, rue Naher à Beyrouth.euse phare du Liban est représentée dans l’ABC de Verdun avec un point de vente truffé d’objets merveilleux. Nada Debs, http://www.nadadebs.com/en/hom ORIENT 499 Savons d’Alep au laurier, tuniques en percale, plats en laiton martelé : les Beyrouthins bobo-chic adorent. 499, rue Omar Daouk, Mina El Hosn.
CARNET DE VOYAGE
UN HÔTEL :
L’hôtel Le Gray est très design dans son modernisme apaisé et sa piscine sur le toit. Forfait pour deux à partir de 345 $ ; 87 suites et chambres Deluxe). Le plaisir du Gray, c’est une vue sur le quartier historique, la mer et les montagnes, c’est également ses facilités d’accès (15 minutes de l’aéroport). On y savoure aussi une décontraction chic et moderne.
SHOPPING :
ABC Mall Verdun
C’est le spot idéal pour découvrir les créateurs libanais et les griffes de la mode internationale dans ce nouveau centre commercial au cœur du quartier de Verdun.
Plan BEY propose une série de photographie, des peintures et des livres. Plusieurs adresses. Geara Building, Aremnia Street, Mar Mikahel. Najem Building, Gouraud Street,
Il y a un demi-siècle, le lynx boréal a été réintroduit dans les montagnes du Jura. Dans ce décor enneigé, Laurent Geslin est parti sur les traces du félin sauvage et solitaire pour étudier son mode de vie. Ce documentaire animalier nous invite à la contemplation d’un prédateur fascinant qui provoque l’émerveillement et appelle, avec sincérité, à la conservation de cette espèce en voie de disparition.
« Le paradis n’est pas sur la Terre, mais il y en a des morceaux. » Cette citation de Jules Renard colle parfaitement à Sao Tomé-et-Principe, minuscule Etat africain, le plus petit après les Seychelles. A peine plus de I 000 kilomètres carrés ! Discrète, cette ancienne colonie portugaise, point quasi invisible sur le globe, ne reçoit que quelque sept mille visiteurs par an. Essentiellement des passionnés d’ornithologie et de botanique qui se régalent des paysages préservés et de ses habitants particulièrement chaleureux.
Perroquet Jaco L’une des plus belles plages de Sao ToméCascade Le Pico São ToméVue aérienne La rose porcelaine
Quel plaisir de se perdre dans le parc national de l »Obô où la végétation luxuriante, traversée par des torrents et des cascades, plonge dans une jungle inexplorée entre bégonias pourpres géants et fougères arborescentes. Pour tenter d’apercevoir une nuée de papillons ou d’oiseaux exotiques, il faut marcher quelques heures au cœur de cette flore tropicale. Mais un tel spectacle mérite ces quelques efforts.
Le voyage se poursuit vers Penta Baleia. Deux heures trente de marche sur une route abrupte pour embarquer à bord d’une chaloupe, puis d’un bateau à moteur pour une traversée de vingt minutes avant d’accoster sur l’île de Rolas, confetti de terre volcanique où farniente, plongée, pêche et dégustation de poissons grillés sont les principales activités. Petit détour jusqu’au Padrâo, monument juché sur un pro- montoire qui symbolise la ligne de l’Equateur, tracée sur un planisphère en mosaique. On joue les Robinsons, heureux de pouvoir faire escale dans les confortables bungalows en bois exotique de l’hôtel Pestana.
Les plages de l’île de RolasHôtel Pestana
De retour à Sao Tomé, la capitale, on visite les rocas, ces vastes demeures coloniales abandonnées où cohabitaient colons portugais et esclaves. Leurs vestiges se dressent au milieu des anciennes plantations de cacao qui furent longtemps la grande richesse de l’archipel premier producteur mondial de la fève, d’où son surnom d' »ïle chocolat ». Aujourd’hui, l’exploitation reprend peu à peu (4 000 tonnes ont été exportées l’an passé). C’est que le chocolat fabriqué à partir du cacao d’ici est reconnu comme l’un des plus fins et subtils. Claudio Corallo, Italien passionné par la qualité et spécialisé dans l’agronomie tropicale, torréfie ses fèves sur place et organise des visites de son exploitation avec dégustation à la clé des plus grands crus. Parmi ses prestigieux clients, Guy Martin, chef étoile du Grand Vefour, à Paris. Plus modestes certes, les cartes des restaurants locaux sont néanmoins savoureuses. Fruits tropicaux, avocats, ananas et bananes, poisson frit accompagné de fruta-pào (fruit de l’arbre à pain) ou de bananes plantain constituent des mets de choix. Les cocktails à base d’eau de coco se sirotent au soleil en écoutant Sodade, la ballade de la chanteuse capverdienne Cesaria Évora. Dans cette chanson, aujourd’hui tube mondial, l’artiste aux pieds nus évoque Sao Tomé justement. Un éden qui, demain peut-être, sera aussi prisé que le Cap-Vert, vœu que formulent les Santoméens qui adorent accueillir les voyageurs et leur livrer les secrets de leur île et de leur art de vivre qui se résume à cette devise répétée à l’envi : leve, leve (« doucernent, doucement. ») »
Les maison colorées de Sao ToméLe cacao de Sao ToméBalade dans la capitale
L’hôtel Club Santana 4*, un cadre paradisiaque à Sao Tomé
Ce splendide hôtel vous accueille en bordure d’une belle palge privée à Santana, à 15 km de la ville de Sao Tomé. Une vue sur l’océan à couper le souffle, un superbe jardin tropical, une belle piscine à débordement face à la mer… l’hôtel Club Santana figure incontestablement parmi les meilleures adresses de Sao Tomé. Vous serez logés dans l’un des 31 bungalows récemment rénovés. Le restaurant de l’hôtel club Santana propose une cuisine locale et internationale. Pour vos loisirs, outre la piscine à débordement, vous profiterez d’un bain à remous et de nombreuses activités : paddle, marche sportive, aquagym, canoé et massages payants face à la mer.
Les autres hôtels à Sao Tomé
L’Omali Lodge 4* est situé en bordure de la plage de Praia Lagarto. Ce petit hôtel de 30 chambres et suites dispose de 2 restaurants, d’une piscine extérieure, d’un terrain de tennis et d’une salle de remise en forme.Le Pestana Equador Island Resort 4* vous accueille sur l’îlot de Rolas près d’une belle plage de sable. Piscine, billard, volley-ball, initiation à la plongée, espace de bien-être… les loisirs ne manquent pas dans cet hôtel de 66 chaùbres et suites.C’est face à la baie de d’Ana Chaves à 5 min à pied de Sao Tomé que le Miramar by Pestana 4* vous réserve de belles surprise. Cet hôtel de 59 chambres dispose d’un restaurant, d’une piscine et offre un cadre parfait pour pratiquer la pêche et la plongée.
Quoi de plus beau que de glisser face au mont Blanc ? Venir skier dans la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc, c’est la garantie de prendre un maximum de plaisir sur des pistes mythiques.
Surnommée la perle du Mont Blanc, la vallée de Chamonix est un lieu magique pour skier, flâner, se ressourcer ou s’évader au coeur d’un massif exceptionnel. Dominée par l’impressionnante Aiguille du Midi qui culmine à 3842 mètres, le massif du Mont Blanc et ses cimes légendaires jouissent de panoramas à couper le souffle.
L’église, tout en sobriété, abrite un retable central en bois sculpté et peint par le Piémontais Jean-Baptiste Bozzo. Les vitraux et le chemin de croix sont des œuvres des années 1930.
Empruntez le célèbre petit train qui part de Chamonix pour rejoindre le site de Montenvers, situé 1913 mètres d’altitude. Vous y observerez la fameuse Mer de Glace, le plus grand glacier de France.
Prenez de l’altitude pour observer les plus hautes cimes de la chaînes des Alpes ! On y voit également des sommets côté Suisse et Italie, depuis cette fameuse Aiguille du midi qui surmonte généralement les nuages.
Au pied du mont Blanc, vous trouverez de belles adresses gastronomiques dans la célèbre station de Haute-Savoie.
Le MatafanMummaL’Auberge du Bois PrinLa Maison Carrier
Trouver le cadeau idéal pour les fêtes, un vrai casse-tête ? Pour vous aider dans la course aux cadeaux qui feront plaisir à tous les coups, voici notre sélection d’idées cadeaux. Un beau livre ou un coffret cadeau pour s’évader… Vous avez l’embarras du choix !
Le Vieux Continent en est une source inépuisable pour s’évader! Aux grands classiques de nos pays voisins (Espagne, Portugal, Italie…) s’ajoutent des destinations surprenantes et méconnues, idéales pour une escapade culturelle, un week-end romantique ou des vacances reposantes. Une Smartbox pour une belle échappée !
Dans cet album de 160 pages, Pascal Bresson revient sur la vie de la célèbre navigatrice, qu’il a pu rencontrer à plusieurs reprises à Saint-Malo, un mois seulement avant sa tragique disparition. On y découvre, une femme fragile, drôle et naturelle. « La voile n’est pas un sport de machos », lançait-elle sur les pontons à l’arrivée, avec sa timbre légendaire. Florence Arthaud, Femme libre, Sophie Ruffieux et Pascal Bresson, 17,95 euros. Editions Marabout.
Sous la surface, se cache un monde fascinant. Poissons-voiliers, raies-manta, poissons colorés… Le monde sous-marin n’en finit pas de nous émerveiller. Le Tour du monde en 80 plongées, œuvre d’un quatuor de talents, s’offre dans cette énième édition une refonte totale. Outre une nouvelle maquette, les textes sont enrichis et recentrés sur les spécificités des écosystèmes. Des énormes baleines à bosse des îles Australes, aux récifs chatoyants des Maldives, en passant par les iguanes marins des Galapagos ou même les gorgones jaunes de l’île de Port-Cros, en France, le monde du silence cher au commandant Cousteau se dévoile inlassablement en images sublimes, propres à la poésie, l’émerveillement, la connaissance, l’évasion. Le Tour du monde en 80 plongées, 39,95 euros, Editions E/P/A.
On rêve d’immersion totale dans la nature? En Forêt propose des centaines d’escapades nature en France. Dépaysement garanti dans un monde enchanté. On s’y balade à pied, à vélo, à cheval ou en traîneau à chiens. Et si vous avez envie de prendre de la hauteur, vous pourrez survoler la canopée en montgolfière ou en ULM et prendre le temps de respirer au cœur des plus belles forêts. En Forêt, 25 euros, Voyages Gallimard.
Lorsqu’en couverture d’un livre, on découvre un portrait de renard polaire tenant dans sa gueule un œuf d’oie des neiges (ça on ne l’apprendra que dans le livre), on se dit que le photographe à déjà un niveau impressionnant. Et lorsque cette photo est associée à Sergueï Gorshkov, photographe professionnel russe sponsorisé par Nikon, là on se dit que le livre est forcément exceptionnel !
Ce livre raconte l’histoire à la fois terrible et fantastique des treize illustres explorateurs qui ont précédé Jean Malaurie sur la route du pôle. Extrêmement documenté, le récit s’appuie sur les extraits des carnets de route des explorateurs mais aussi sur les témoignages des peuples Inuit, proposant ainsi un regard plus complet. Jean Malaurie, surnommé « l’homme qui parle avec les pierres » par les Inuits, est parti pour ne plus jamais les quitter et il est devenu celui qui en parle le mieux. Voici donc la troisième édition revue et augmentée de sa bible, Ultima Thulé, dans une version magnifique.
Ultima Thulé. Jean Malaurie. Editions du Chêne, 49,90 euros.
Une découverte de l’archipel néo-calédonien, avec la Nouvelle-Calédonie, les îles Loyauté et l’île des Pins : le plus grand lagon du monde, mais aussi les grands lacs et la brousse. Pour les baroudeurs, des idées de visites en VTT, pirogue ou à cheval. Nouvelle-Calédonie, émotions couleurs. Stanislas Fautré et Sylvie Bednar. Editions Glénat. 39,90 euros
On a tendance à l’oublier mais le monde regorge de merveilles cachées. Avec le livre « Au Gré des vagues » le photographe Chris Burkard répertorie les plus beaux clichés de surf au monde. Du cercle arctique aux quarantièmes rugissants, et des eaux froides tropicales, laissez-vous envoûter par ses images puissantes et exceptionnelles. Au gré des vagues, Chris Burkard, Editions Glénat, 49,50 euros.
Joyaux naturels verdoyants, plage de sable fin et mer cristalline… Découvrez les plus belles îles de la planète dans cet ouvrage qui vous emmène à la découverte des Açores jusqu’à Zanzibar en passant par les Lofoten. Un livre d’inspiration pour préparer ses prochaines vacances, se souvenir des précédentes ou tout simplement faire un beau voyage de papier. Les plus belles îles du monde, Ariel Fuchs, Editions Glénat, 39,50 euros.
Il existe des endroits où l’on se sent particulièrement bien. Des lieux rares par leur simplicité, la gentillesse de leurs hôtes. « Montagne Corse », vous fait découvrir des paysages emmêlés entre la mer et la montagne. Fernando Ferreira a capté les lumières pures de l’île de beauté pour le plus grand plaisir de nos yeux. Montagne Corse, Fernando Ferreita, Editions Glénat, 35 euros.
L’ Algérie est la promesse d’un voyage émouvant, digne des explorateurs d’antan. Si la région du sud révèle des paysages lunaires, la côte méditerranéenne baigne dans une atmosphère surannée et chargée d’histoire.
Si le désert et la côte ne sont pas toujours accessibles pour le voyageur solitaire, il est tout à fait possible de découvrir ce pays accompagné d’un Tour Opérateur. Au départ d’Alger, célèbre pour sa médina, on prend le chemin du Hoggar en terre touareg pour découvrir les massifs de l’Atakor et du Tassili. Un séjour marqué par une rupture totale avec le mode de vie moderne. On se régale de l’immensité des paysages désertiques, de la lumière changeante et de la vie qui persiste dans cette aridité.
La route du sud est d’une beauté saisissante. Le Hoggar ressemble à un chamboulement cosmique peuplé de Touaregs qui travaillent dans les centres pétroliers. Surnommés « Les hommes bleus » pour leurs vêtements de couleur indigo qui déteignaient sur la peau, ces nomades ont longtemps fasciné l’Occident.
Alger, la blancheAu son de l’ImzadCasbah d’Alger
ALGER, LA BLANCHE
La capitale algérienne abrite de sublimes jardins où les familles se retrouvent le week-end, des bâtiments rénovés comme la Basilique Notre-Dame d’Afrique et la casbah d’Alger. El-Djazaïr en arabe, est adossée à des collines au-delà desquelles s’étend une campagne prospère. Elle fût la perle la plus étincelante de toutes les villes coloniales françaises. Depuis l’indépendance en 1962, elle est devenue la capitale politique, économique et culturelle. Alger, c’est aussi la casbah, la vieille ville précoloniale classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Située au coeur de la ville, elle reste une référence architecturale avec ses ruelles et ses joyaux d’art mauresque qui se mêlent aux immeubles haussmanniens, vestiges de époque coloniale.
Longer la Méditerranée, c’est partir à la rencontre de l’âme algérienne, où se mêlent dans une indéniable créativité les influences héritées au fil de l’histoire. De Tlemcem à Oran, on plonge dans le roman de Yasmina Khadra « Ce que le jour doit à la nuit ». Sur la route, il faut s’arrêter sur le site de Tipaza, qui inspira Albert Camus et dont les ruines romaines s’inclinent au milieu des pins jusqu’à la plage.
AlgerTlemcem sous la neigeTipaza
CARNET DE VOYAGE :
Y ALLER :
Avec Visa Travel, une agence algérienne qui propose des circuits sur-mesure du nord au sud.
Un livre splendide avec ses déserts de glace qui peuplent la planète. L’auteur dresse un bilan sur l’état de la faune avec des scientifiques et des photos saisissantes. Philippe Bourselier a été primé de nombreuses fois au World Press et au Visa d’or du festival international du photojoursnalisme de Perpignan. ICE, Philippe Bourselier, Éditions de la Martinière, 45 euros.
Pour les 80 ans de la Société des Explorateurs Français, découvrez cet ouvrage captivant qui retrace 100 ans d’explorations. De la première mission française en Terre Australe de Jean-Baptiste Charcot à la mission Proxima de Thomas Pesquet, découvrez une poignée d’aventuriers animés par une passion commune : la découverte et la comprehension de notre monde et, au-delà, de l’univers. 100 ans d’explorations,Éditions Glénat, Christian Clot, prefaced Bertrand Piccard, 35 euros.
Véronique Durruty nous livre des photos pleines d’amour et d’émotions en Inde et tout autour. Entre les couleurs acidulées et les portraits saisissants, plongez dans cette atmosphère vibrante et dépaysante ponctuée de legéndes poètiques. Un ouvrage indispensable pour les amoureux de l’Inde, de l’art et du voyage. Mondes Indiens, Véronique Durruty,Éditions de la Martinière, 35 euros.
Reconnaissable à son écusson comme une mappemonde, la marque de parkas est devenue un « must have » international, en insistant sur ses origines et sa fabrication locale. Canada Goose fête ses 60 ans avec la sortie d’un beau livre, protégé par un étui luxueux, destiné aux fans de la première heure, comme les marques de luxe aiment de plus en plus en produire. On y trouve de belles photographies d’archives, et les techniques de fabrication qui ont permis à la marque de lutter contre les pires températures… Aujourd’hui, les vestes tout-terrain se repèrent d’un continent à l’autre, grâce à leur écusson en forme de mappemonde axée sur l’Arctique.Canada Goose, Greatness is out there, Éditions Assouline, 175 euros.
Plongez dans l’univers mystérieux des tortues marines avec ce bel ouvrage qui nous entraîne dans le quotidien de cet animal populaire. L’occasion de différencier les espèces, percer leurs secrets et comprendre leurs trajectoires dans les océans où l’équilibre de la faune marine est de plus en plus fragile. Tortues Marines, La Grande Odyssée, Robert Calcagno, Éditions Glénat, 19,99 euros.
Sylvain Tesson et Thomas Goisque nous embarquent pour une traversée à moto sur les routes du monde. Le récit d’un long voyage onirique, truffé de rencontres, de pannes et de photos magiques sur le lac Baïkal gélé. En Avant Calme Et Fou, Sylvain tesson & Thomas Goisque, Éditions Albin Michel.
Entre la neige scintillante et la ville phare de Québec, on se prend à rêver de cette époque où le navigateur Samuel de Champlain débarquait pour la première fois. C’est ici, au plus étroit du fleuve que l’explorateur français, décida un jour de l’an 1608, d’enraciner la première colonie française permanente.
Arrivée au cœur de l’hiver, la féerie des décors de fête, fait oublier le froid piquant. Après une jolie balade dans la ville basse où les maisons sont recroquevillées les unes sur les autres, nous prenons le chemin de l’hôtel Germain à Baie Saint-Paul. Une première journée dans la région de Charlevoix suffit à comprendre pourquoi les peintres comme Daniel Brunet sont tombés sous le charme de ces paysages vallonnés. Dans la rue Saint-Jean Baptiste, on trouve une vingtaine de galeries d’art, un Musée d’art contemporain et des produits locaux d’exception. Pour le déjeuner, on réserve une table chez le strasbourgeois Steve Michel qui propose une cuisine alsacienne mêlée de saveurs boréales. Non loin de là, le belge Pascal Miche produit un vin de tomate unique au monde dans une jolie vallée. Ce spiritueux s’est retrouvé au G7 de Charlevoix autour d’un tiramisu. Après ce tête à tête gourmet, on s’aventure dans les grands espaces. Sous ces airs effacés, André Heller (Descente Malbaie) est un sacré personnage. Avant de devenir musher au Québec, il vivait dans le sud de la France. On aurait aimé lui parler plus longuement au coin du feu, mais il faut préparer les chiens pour une sortie dans la forêt boréale. La cani-rando est un must. On s’harnache à la taille à l’aide de sangles et d’une laisse spéciale et… on freine des deux pieds. Les chiens bondissent ensemble. Il faudra la voix du maître pour que le petit monde à quatre pattes retrouve un semblant de calme. Après cette petite virée dans la forêt, on s’émerveille devant un bleu acier à la lumière presque surnaturelle dans l’espoir de croiser un orignal blanc. La soirée sera l’occasion de renouer avec l’espèce humaine, pour souper Chez Truchon. Cette belle maison traditionnelle au cœur de La Malbaie vous réserve de belles surprises dans un cadre élégant où l’on associe le poulet au champagne.
Charlevoix L’Hôtel de GlaceBalade en traineau à chiens
Sur la route qui longe le fleuve du Saint-Laurent, on rejoint La Malbaie depuis Baie Saint-Paul. La nature sauvage est là, partout, tout de suite! On imagine l’arrivée des bateaux blancs à vapeur, avec ses voyageurs qui venaient séjourner dans le Grand Manoir Richelieu au début du XXème siècle.
Au fil du Saint-LaurentInitiation à la pêche blanchedans les rues de Québec
Et, quand le froid intense vient à saisir les eaux du Saint-Laurent, les patins, par centaines, viennent virevolter sur l’étendue lisse comme un miroir. On peut aussi survoler cette belle région en hélicoptère ou profiter du plus haut dénivelé à l’est des Rocheuses canadiennes pour s’offrir une parenthèse de glisse sur l’une des 52 pistes sur le massif de Charlevoix. Difficile de s’imaginer dévaler les pentes quand le thermomètre passe en dessous de – 20 °C. Mais la fougue et la bonne humeur de notre guide, nous interdit toute hésitation. Il nous entraîne dans son sillage de compétiteur. Lorsqu’ on arrive au sommet de la montagne, on chausse en haut des pistes ses «bottes de neige» et, sans attendre, on fait sa trace au milieu des épinettes, et l’on dévale jusqu’en bas, au bord du fleuve, avant de remonter dans les gondoles. Magie de l’hiver québécois, le soleil généreux, l’air vivifiant, la beauté les sapins d’un vert intense et les frêles bouleaux blancs courbés par la neige nous rendent insensibles au froid. La neige? Exceptionnelle, légère etabondante. La dernière descente s’effectue face au Saint-Laurent. C’est sensationnel ! Le temps de sauter dans notre voiture qui nous mène jusqu’à la Pourvoirie du Lac Moreau, on profite une dernière fois de l’euphorie du grand blanc et des eaux bleu glacier. Après deux heures de route, nous arrivons au cœur de la forêt où se niche un chalet en bois. L’endroit parfait pour se ressourcer et faire de jolies balades en raquettes avant de se retrouver autour d’un dîner convivial au coin du feu. Certains soirs, Hugues, le gardien, entend le chant du loup et vous invite sur la terrasse pour vivre une expérience inoubliable dans la nuit noire.
Pourvoirie du lac Moreau pour un séjour authentique
Y aller
Avec Air Canada au départ de Paris (Charles de Gaulle), www.aircanada.com
Où dormir
Hôtel & Spa Le Germain Charlevoix, 50 Rue de la Ferme, Baie-Saint-Paul, QC G3Z 0G2, Canada, www.legermainhotels.com
Hôtel et Spa Le GermainChambre StandardRestaurant Le Germain
Le Fairmont Le Manoir Richelieu, 181 Rue Richelieu, La Malbaie, QC G5A 1X7, Canada, www.fairmont.com
Fairmont Le Manoir RichelieuChambre StandardLe Spa du Fairmont Le Manoir Richelieu
A Faire
Une balade vivifiante dans la forêt boréale avec les chiens de traîneau. Descente Malbaie, 316 Rue Principale, Saint-Aimé-des-Lacs, QC G0T 1S0, Canada, http://descentemalbaie.com/
Survoler le Saint-Laurent et les grands espaces avec Héli-Charlevoix, 735 Boulevard Mgr de Laval, Baie-Saint-Paul, QC G3Z 2V6, Canada, https://heli-charlevoix.com/
Une pause gourmande à la boulangerie Pains d’Exclamation où l’on trouve de nombreux produits locaux. Pains d’Exclamation, 398 Rue Saint Étienne, La Malbaie, QC G5A 1S8, Canada, www.painsdexclamation.com
Faire le plein de chaussettes, écharpes et bonnets en laine de mouton. Charlevoix Pure Laine, 69 Rue Saint Jean Baptiste, Baie-Saint-Paul, QC G3Z 1M5, Canada, https://charlevoixpurelaine.ca/
Où manger
Au Diapason, chez Steve (un alsacien) et sa femme Eve (canadienne) au coeur de Baie Saint-Paul. La carte est truffée de bons produits locaux. La viande est biologique, le fromage frais et les desserts délicieux. 1 Rue-Sainte Anne, Baie-Saint-Paul, QC G3Z 0C8, Canada, http://www.restolediapason.com/
La salade boréale du Diapason
Chez Truchon, Bistro-Auberge
Dîner dans une jolie maison victorienne de 1901 pour déguster des plats raffinés au coin du feu. Le Chef, Dominique Truchon cuisine avec passion les produits d’ici et propose des plats traditionnels comme la Pintade des Volières de Charlevoix mais aussi le homard et des pétoncles. Chez Truchon, Bistro-Auberge, 1065 Rue Richelieu, La Malbaie, QC G5A 2X8, Canada, http://www.aubergecheztruchon.com
Chez Truchon
Boire un verre
Déguster du cidre produit sur l’île voisine de l’île aux Coudres avec des parfums et des dégrés variés. Boutique de la cidrerie et des vergers Pedneault, rue Saint-Jean-Baptiste à Baie Saint-Paul.
Et ne manquez pas le vin d’apéritif Omerto, issu du domaine de la Vallée du Bras pour éveiller vos papilles avec un vin de tomate biologique. Omerto, 328, rang Saint-Antoine Nord.
L’incontournable sirop d’érableDes chaussettes 100% Québec!
Le sirop de sapin Gourmet Sauvage pour faire voyager ses papillesLes produits pour le bain Made in MontréalLes jolies bougies artisanales de MontréalDes chaussons de Phentex pour garder ses pieds au secPour faire le plein de souvenirs, rendez-vous Magasin Général Lambert Gratton, 4051 Rue de Bullion, Montréal, QC H2W 2E6, Canada.
À 99 ans, l’homme aux 31 expéditions polaires n’a rien perdu de sa superbe. Il continue à défendre les peuples du grand nord.
Jean Malaurie s’est construit avec les hommes du grand nord
Comment dresser le portrait d’un géant ? Premier homme à avoir atteint, en traîneau à chiens, le pôle géomagnétique nord, Jean Malaurie est un geocryologue qui a passé une partie de sa vie à étudier les pierres. Il se souvient de sa première expédition polaire. C’était en 1950, à Thulé, au Groenland. En bon conteur, il mime les voix des personnages qu’il évoque, fait parler les interlocuteurs, imite, aussi, le cri des chiens dans la nuit sibérienne.
Dans ses souvenirs, il évoque l’animisme à travers un chaman, Uutaaq, dont la rencontre, dès son arrivée à Thulé, dans le nord-ouest du Groenland, le marqua à vie. Dans « Oser, résister« , il raconte ce premier contact qui fit tout basculer en lui. « Uutaaq, de son regard insistant, me transperce ; ”Je t’attendais”, dit-il, “je ne dors plus ; un malheur va frapper les Inuits, nous allons être envahis par les Blancs.” » Quelques mois plus tard, Jean Malaurie est missionné par le chaman et les chefs inuits pour aller s’opposer à l’installation d’une base nucléaire américaine en construction.
Le 18 juin 1951, Jean Malaurie va au-devant du général US et lui dit : « Go home, mon général. Vous n’êtes pas le bienvenu. » Des paroles qui resteront sans effet sur les militaires, mais scelleront le sort de Jean Malaurie à celui du peuple de Thulé.
Au centre Jean Malaurie lors de sa première mission à Thulé en 1950
L’ethno-historien a longtemps vécu parmi les Inuits. Grand défenseur des minorités boréales et de leur « pensée sauvage », il connaît l’Arctique comme personne. « Ce que l’on peut m’envier c’est ma liberté d’être. J’ai toujours été libre avec moi-même, j’ai gagné cette liberté en devenant marginal dans mon milieu ». En 1943, Jean Malaurie se dit qu’il faut choisir sa vie, et décide d’étudier la géographie-physique. « La pierre est vivante, la pierre a une identité, elle a une dimension. J’ai compris qu’il y avait un équilibre et que la nature était naturante. Je découvrais Jean-Jacques Rousseau ». Pendant quatorze ans, l’explorateur va parcourir l’Arctique et réaliser sa thèse sur les thèmes de recherches géomorphologique dans le nord-ouest du Groenland.
« Nous sommes en 1951. J’ai atteint ce que depuis des années j’ai infiniment souhaité, ce que certains m’envieraient : vivre à l’âge de glace, dans un isolement total». Jean Malaurie fait le récit de sa mission hors norme dans » Malaurie, l’appel de Thulé« .
Malaurie, l’appel de Thulé, Editions Delcourt, 2019
Sur les berges gelées du lac de Judarn, dans les environs de Stockholm, Olivier BARROT présente la nouvelle version de l’ouvrage de Jean MALAURIE, « Ultima Thulé ». Des photos noir et blanc de l’auteur à différentes époques, ainsi que des portraits d’Inuits illustrent son propos. Images d’archive INA Institut National de l’Audiovisuel